Les oiseaux de lumière
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Nous sommes happés par le récit. (…) À chaque chapitre, j’avais du mal à lâcher. Parce que Jean-Marc Ligny, il écrit merveilleusement bien. Vraiment. Ses descriptions sont magnifiques, visuelles à souhait. Émouvantes, même. (…) Nous ressentons les émotions des personnages (…) comme si nous vivions la scène. (…) Dire que j’ai aimé ce roman serait mentir. Non, je ne l’ai pas aimé. J’ai même été très mitigée à me lecture. Mais c’est ce genre de livre que l’on aime après coup, qu’on réfléchit à tous ses détails après coup. Ce genre de roman qui trottera un sacré moment dans notre crâne.
La Mouche qui louche, 26 mai 2016
Les Oiseaux de lumière garde un charme désuet. Celui d’une certaine SF des années 80/90 où Han Solo était le nec plus ultra du brigand, où les robots philosophaient (et toute ressemblance avec C3PO est interdite), et on se demandait quel était le sexe des anges.
Deborah Gay, Daily Mars, 1er mai 2016
La première partie du récit, celle qui est typique du roman d‘aventure, passe en un éclair, mais ensuite on passe à un second niveau de lecture, plus onirique, métaphysique, voire même mystique. Cela peut plaire, mais personnellement je ne suis pas cliente. (…) Les Oiseaux de lumière est un roman sympa, mais qui manque de consistance. (…) La fin peut, en outre, laisser un goût d’inachevé, même si ce n’est pas forcément dérangeant pour tout le monde.
Strega, Les carnets d’une livropathe, 2 mars 2016
Je crois que c’est finalement avec Les Oiseaux de lumière que j’ai trouvé ce qui me parle dans ces récits des Chroniques des Nouveaux Mondes : je crois bien que j’y retrouve un esprit « SF des années 1990 » qui manque un peu aujourd’hui (…). Les Oiseaux de lumière sont donc un roman d’aventures galactiques qui invite au voyage dans la plus distrayante des traditions des années 1990.
Dionysos, Le Bibliocosme, 18 février 2016
Les oiseaux de lumière appartient au genre space opéra. L’histoire est rythmée d’aventures épiques, d’explorations intergalactiques. (…) De plus, ici, humour et érotisme s’entremêlent. Les oiseaux de lumière est un bon roman d’aventure spatiale rock’n’roll.
L’Influx, non signé, non daté (2016)
Alors, grande question ; pourquoi avoir écrit une première moitié de roman aussi fantastique, si c’était pour bâcler la fin ? (…) Si le roman était entièrement nul, il serait facile de le moquer, puis de le jeter à la poubelle. Mais ce n’est pas le cas. L’impression d’être passé à côté d’un bon, voire d’un grand livre…
Non signé, Studio imaginaires, 1er janvier 2002
C’est une assez jolie histoire écrite avec le panache et le sens de l’humour caractéristiques de Ligny. Mais son impact est affaibli par le changement de registre quand on passe des mésaventures de Oap Täo, flics aux trousses, au voyage initiatique dont Frieda et Hu-Reï sont les principales instigatrices. (…) Un peu à l’image de ces oiseaux de lumière évanescents, tout ceci manque de substance.
Tom Clegg, SF Mag, non daté (2001)
Dans le registre du space opera, Ligny et Mandy sont proches d'un Roland Wagner. Le ton est léger, volontiers primesautier, et ne manque pas d'humour. (…) Les auteurs s'amusent à parodier le space opera, n'omettant pas par exemple d'adjoindre au héros un fidèle droïde amateur de proverbes, tout en étant rigoureux sur le plan astronomique. La fin est moins convaincante, par la naïveté de certains propos et la trop grande importance donnée aux aspects sentimentaux, même si ceux-ci se justifient dans le récit et servent à illustrer leur propos.
Claude Ecken, Bifrost n° 24, octobre 2001
Les oiseaux de lumière prouve, s'il en est besoin, qu'il est possible de faire du space opera lyrique. Le style de l'auteur est magnifique, empreint de poésie et d'originalité. Propulsé sur d'autres plans de la réalité, le lecteur se sent vibrer. (…) Les oiseaux de lumière est un livre intéressant, bourré d'originalités, mais dont le lecteur pourra sortir un peu déçu, voire choqué. Il y avait pourtant matière à un grand roman.
Alexandre Garcia, nooSFere, 25 septembre 2001
L'histoire est bien menée et l’écriture soignée, l'auteur ne manquant pas d'humour dans la description des personnages et de certaines scènes, telle que la discussion d’un humain avec une porte sur le thème shakespearien du « être ou ne pas être ». Nous avons également droit à une chute bien imaginée, à laquelle on ne s’attend pas.
Voie Lactée, Critiques libres, 27 juillet 2001
C'est rare, mais une perle vient d'apparaître dans le paysage SF Français : Les Oiseaux de Lumière, roman jubilatoire, très écrit et référencé, que Jean-Marc Ligny propose d'après un scénario imaginé avec son vieux complice le peintre Mandy. (...) Passées les premières pages, on s'aperçoit qu'il y a du génie darwinien dans ce livre : l'aventure spatiale n'étant plus crédible, Ligny la fait évoluer avec une rare poésie, un humour très efficace.
Francis Mizio, Epok, juillet 2001
Malgré ces petites faiblesses, Les oiseaux de lumière reste cependant un bon roman d'une lecture agréable. Un roman qui, à défaut d'être inoubliable, donne l'envie d'en savoir plus sur l'univers de ces Chroniques des Nouveaux Mondes.
Frédéric Beurg, nooSFere, 1er juillet 2001
Ligny s'inscrit ici dans le fructueux sillage du Ballard de Vermilion sands. Son personnage d'onirosculpteur en est un héritage direct. Et le dénouement du mystère de l'apparition de ces superbes oiseaux de lumière est si oniriquement subtil qu'il faut laisser le lecteur le découvrir sans déflorer la fin du roman.
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, 20 juin 2001
(…) Au-dessus de cette histoire où se mêlent relation passionnelle (magnifiquement dépeinte), drogues sauvages et concerts de rock underground et infréquentables, plane la présence irréelle de l'oiseau de lumière. Une création de tout premier plan dans le monde de l'imaginaire, cousin cosmique de l'Albatros de Beaudelaire, digne de laisser pour longtemps des visions émerveillées au lecteur.
Xavier Noÿ, Galaxies n° 21, juin 2001
Au premier abord, Les oiseaux de lumière possède tous les ingrédients pour faire un bon roman de space opéra. Il y a juste ce qu'il faut d'action, de sexe (…) et de mystère. Mais ce serait passer sous silence le petit message de tolérance qui existe dans ce livre. (…) Si on ajoute la poésie des oiseaux, voilà un roman avec un peu de fond qui devrait vous faire passer un très bon moment.
Jérôme Vincent, ActuSF, juin 2001
Que ce bouquin vienne d'obtenir le Prix de la Tour Eiffel 2001 n'est que pure justice ! C'est passionnant… N'hésitez pas à vous laisser emporter par le souffle de cette œuvre inventive, créative et foisonnante. Vous ne le regretterez pas !… Et surtout, régalez-vous !
Patricia Mével, Mauvais Genres, juin 2001