Inner City
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Ligny nous livre ici un cyberpunk affranchi de ses défauts récurrents (…) pour nous proposer au final un roman non seulement en prise directe avec le réel – ce qui est une des marques de la science-fiction de qualité – mais aussi passionnant à lire, tout simplement (…). Si comme moi les classiques « cyberkeupons » vous endorment, procurez-vous ce Jean-Marc Ligny dans les plus brefs délais, il vous donnera certainement une autre vision de ce genre bien particulier...
Guy, Culture SF, non daté
Avec ce court roman, Jean-Marc Ligny livre un texte grinçant dans un futur probable. Plus que l'intrigue du roman c'est le décor qui fascine, cette société en déliquescence crédible. Tout en déployant une ambiance très française, Ligny fait quelques clins d'œil aux pionners du cyberpunk américain. Un roman sympathique et un bon moment.
Efelle, Les lectures d’Efelle, 30 décembre 2016
Inner City propose de bonnes idées, des images frappantes, mais il a à pâtir de quelques lacunes dans la forme et il arbore aujourd’hui un aspect quelque peu daté. Ça reste une lecture plutôt sympa.
Stéphane Gallay, Blog à part, 7 décembre 2016
Un bon livre de cyberpunk français à découvrir malgré quelques bémols à mon goût. Il ne faut pas s’attendre à quelque chose de joyeux ou de frais mais dans son genre, Inner city est un très bon bouquin. Il est une vraie critique d’une époque et d’un monde qui à force de vouloir aller plus vite et plus loin se retrouve pris au piège.
Alethio, L’aléthiomètre, 19 août 2016
À la relecture, Inner city souffre de son époque : les histoires autour des réalités virtuelles pullulaient alors, tout droit sorties de Neuromancien de William Gibson. (…) Pour autant, ce roman de Ligny fonctionne toujours car sa description d’un chaos urbain, entre un Paris sanctuarisé et des banlieues sinistrées, lui, sonne juste à nos oreilles. De plus, les personnages (…) séduisent et amusent. En somme, Ligny sait se montrer truculent. Alors ne boudons pas notre plaisir.
Sylvain Bonnet, Linternaute, 2 août 2016
Ligny, en maître du jeu, organise le spectacle. La mise en scène est réussie et l’on ne s’ennuie pas un seul instant.
Noé Gaillard, Daily Passions, 22 février 2016
Ce qui nous est décrit ici n'est au final rien d'autre que ce que nous vivons actuellement, en un peu plus élaboré évidemment. (…) Inner City est un très bon roman, qui tient tout autant du polar que de la science-fiction. Et comme tout roman noir que se respecte, il nous livre une image saisissante d'une société à la dérive. (…) Ce que j'ai préféré dans ce roman, ce sont les thèmes abordés en filigrane, passionnants et qui nous font réfléchir sur notre société accro aux écrans, aux scoops à tout prix et à la violence des images.
Andrée la papivore, 31 janvier 2016
Des personnages vraiment soignés, torturés, pas sûrs des décisions et des choix qu’ils font et c’est probablement ce qui fait la réussite de ce titre. Un seul petit reproche, le début où il est difficile d’accrocher, avec le sentiment de partir un peu dans tous les sens mais un peu de résistance vous permettre de découvrir un très bon cyberpunk !
Allan, Fantastinet, 24 janvier 2016
Une vision réaliste de la société dans les années 1990... 2015... et au-delà... (…) On pense aux sphères décalées de Philip K. Dick. Un vocabulaire moderne, est-il inédit ? Et en même temps une écriture classique comme au temps des salons du grand siècle.
Lou, Libellus, 13 mai 2015
C’est un superbe roman en forme d’avertissement qu’a écrit là Jean-Marc Ligny. À travers les destins croisés des héros, il a réussi un coup de maître. Avec une écriture fluide et enlevée, on dévore ces pages même si la vision d’un tel futur fait froid dans le dos à l’heure de l’informatisation totale. Dix ans après sa parution, il est plus que jamais d’actualité. Passionnant !
Jérôme Vincent, ActuSF, non daté (2006)
Jean-Marc Ligny entraîne son lecteur dans un avenir sombre où les technologies virtuelles ont pris le pas sur la vie. (…) Pas de temps morts dans cette cyberintrigue qui réjouira les accrocs des mondes virtuels (…). Cet univers original est donc totalement maîtrisé et cohérent. On regrette juste qu’il en fasse un peu trop dans les descriptions glauques de Slum City et qu’il ne donne pas assez de consistance à ses héros un peu simplistes.
Sandrine Brugot-Maillard, Mes imaginaires, 24 septembre 2005
Si J.-M. Ligny parvient, avec une fludité remarquable, à nous entraîner dans ce monde où le virtuel est plus vrai que nature, il a parfois du mal à nous rendre intelligibles des effets peut-être plus aisés à exprimer visuellement que par l’écrit (…). Ce récit, classé cyberpunk réjouira sans aucun doute les adeptes de silicone (…), de diodes luminescentes et de langages codés. Les autres se demanderont sûrement si les nombreux néologismes électronisants étaient réellement indispensables à l’intrigue, prenante, indépendamment de ces artifices.
Ketty Steward, Yozone, 22 septembre 2005
Avec le talent qui lui est habituel, Ligny s'approprie dans ces trois romans le discours cyberpunk, pour le fondre dans la culture française actuelle. Il a su en tirer de nouvelles richesses — passionnant est un faible mot pour conclure.
André-François Ruaud, Yellow Submarine n° 122, 1er janvier 1997
Inner City est un roman qui ne transcende pas le genre, mais qui vaut par la diversité de ses points de vue et par l'adroit emboîtement de ses intrigues qui font découvrir un monde où se mêlent le virtuel et le réel, la mémoire ensanglantée et le présent qu'on fuit.
Jean-Louis Trudel, KWS n° 21-22, septembre 1996
Ligny fait parfaitement la synthèse des angoisses vis à vis de l'essor des réseaux et des réalités virtuelles (…). Le final est convenu, même si la chute anti happy-end fait un rien pièce rapportée.
David Sicé, Bifrost n° 2, juillet 1996
Sans trahir son style libre et rapide, rythmé par la musique rock qu'il écoute en écrivant, jouant avec une narration fluide, au présent, et qui change de focalisation à chaque chapitre, Ligny est parvenu à donner de l'envergure à Inner City, roman cyberpunk sur l'illusion.
Henri Loevenbruck, Galaxies n° 1, juin 1996
Jean-Marc Ligny vit en Bretagne, loin d'Inner City. Heureux homme.
Francis Mizio, Libération, 12 avril 1996
À part le titre, qui me semble "deb", comme dirait la Grande Zora, c'est un fameux bon roman.
Jean-Claude Vantroyen, le Soir, 22 mai 1996
L'humour de l'auteur - parfois cruel - et un suspense bien mené nous conduisent à un dénouement qui parvient à être positif sans devenir mièvre. (...) Inner City est un bon roman, intelligent et agréable à lire.
Gaël Bernicot, Présences d'Esprits, juillet 1996
Dur, réaliste et passablement violent, ce roman devrait enchanter les amateurs de réseaux et de câblage.
Roland Wagner, Casus Belli, juillet-août 1996
Inner City marque l'esprit par son rythme, son dynamisme et sa vivacité.
Philippe Curval, le Magazine Littéraire, juin 1996
Voilà de la SF policière de bon ton qui nous rassure quant aux talents des auteurs français.
Guillaume Bouilleux, le Figaro Grandes écoles et Universités, 28 mai 1996
It's a dark tale, and a salutary warning to all adepts of Internet and believers in the Virtual Millenium.
Tom Clegg, Brentano's Newsletter, septembre 1996
Cet univers qu'on voudrait improbable, Jean-Marc Ligny le dépeint dans son roman Inner city. L'avènement de la Haute Réalité du virtuel, dans la matrice informatique géante Maya, qui génère des aventures palpitantes et des vies de rechange, a relégué la vraie vie au rang de Basse Réalité...
Sciences et Avenir, août 1996
Ligny peint avec brio un cyberfutur inquiétant, dans la lignée française du courant cyberpunk. Au fait, combien d'heures avez-vous passées, le mois dernier, dans les couloirs de Doom ?
SVM Mac, juillet 1996
Jean-Marc Ligny a su (...) en agencer les péripéties avec un sens du récit qui entraîne l'adhésion du lecteur dès les premiers chapitres.
Jacques Baudou, le Monde des poches, 8 juin 1996